Ici, la couleur se tait. Reste le trait. La lumière contenue. La vérité à nu.
Ces tableaux parlent d’absence, de solitude, de force intérieure.
Ils ne crient pas — mais ils tiennent debout. Ils murmurent ce que le monde préfère ignorer.
Peindre pour dire l’ombre, c’est révéler ce qu’on ne montre pas.
Ici, la couleur prend toute la place. Elle ose. Elle frappe. Elle s’élève.
Ces tableaux sont des présences.
Ils n’expliquent rien — ils s’imposent. C’est la voix haute de celles qui ne demandent plus la permission d’exister.
Je suis Alexandre Abyla, artiste peintre suisse, autodidacte.
Je n’ai pas appris à peindre dans une école, mais dans la vie, dans le silence, dans l’observation.
Le dessin a été mon premier langage.
Depuis plus de 40 ans, je peins des fresques, des murs, des plafonds.
J’ai appris la rigueur du métier, la maîtrise de la matière, le respect du geste.
Mais aujourd’hui, je ne cherche plus à imiter ni à décorer.
Je peins pour dire.
Ma peinture est devenue plus directe, plus intime, plus radicale.
Avec la série Peindre pour dire, je m’engage à faire émerger ce qui reste souvent silencieux :
la force intérieure des femmes, leur combat quotidien, leur présence, leur vérité.
Je n’ai pas de diplôme à brandir.
Mais j’ai des milliers d’heures de peinture, de murs habités, de visages traversés.
Et une seule certitude :
je suis un peintre de vérité. Et tant que j’aurai quelque chose à dire, je continuerai à peindre.